Le ministère de la Culture accusé de pir@t@ge..!!

Le ministère de la Culture accusé de pir@t@ge...voir l info ci dessous....a+....malaga...
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lefigaro Mis à jour le 28/12/2011 à 18:13
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Les bureaux du ministère auraient téléchargé de la musique, des jeux vidéo et des films......un comble !!....

Des internautes affirment, adresses IP à l'appui, que la rue de Valois s'est adonnée aux joies du téléchargement illégal au cours des dernières semaines. Délicat pour le ministère à l'origine de la loi Hadopi.

Le ministère de la Culture est-il un haut lieu du téléchargement illégal? Après l'Élysée, c'est au tour de la rue de Valois de voir ses adresses IP passées à la moulinette par des lecteurs du blog Nikopik. Et la pêche est bonne, avec pas moins de 261 fichiers téléchargés via les réseaux peer-to-peer au cours des deux derniers mois. Au menu: des films récents (Captain America, Habemus Papam, Twilight), de la musique (Justin Bieber, Tom Waits), des séries (Dexter, The Big Bang Theory), des jeux vidéo (Starcraft 2, The Witcher 2), des dessins animés japonais, de nombreux longs métrages et séries en italien, et aussi ... des films X.

Pour obtenir ces résultats, les internautes ont utilisé le site YouHaveDownloaded.com, lancé début décembre.

Ce dernier prétend lister tous les fichiers téléchargés illégalement par une adresse IP, cette donnée étant le plus souvent publique sur les réseaux peer-to-peer. Les lecteurs de Nikopik ont donc fait analyser les quelques 65.025 adresses IP attribuées au ministère de la Culture: 252 d'entre elles ont transité sur les réseaux BitTorrent.......!!

La fiabilité de l'adresse IP en question..??

Les employés du ministère de la Culture ont-ils réellement utilisé leur accès professionnel à Internet pour le téléchargement d'oeuvres protégées par le droit d'auteur ? ........Pour le blog Nikopik, c'est fort probable. «De nombreux fichiers reviennent plusieurs fois dans cette liste, en transitant via une adresse IP différente mais appartenant toujours au ministère», peut-on lire.

«Les chances pour que des adresses IP appartenant au même organisme et apparaissant plusieurs fois pour un seul et même fichier téléchargé sont extrêmement minces». Pour qu'un tel cas de figure se présente, il suffit que l'employé reprenne son téléchargement après un ou plusieurs redémarrages de son ordinateur: à chaque fois, le téléchargement sera enregistré par YouHaveDownloaded.com, mais avec une adresse IP différente.

Il n'est pas rare que des adresses IP aléatoires soient injectées sur les réseaux peer-to-peer pour tromper les outils de surveillance. Le ministère de la Culture aurait également très bien pu s'être fait p!r@t*** son accès à Internet. Ces exemples illustrent l'un des principaux arguments des opposants à la loi Hadopi : l'adresse IP n'est pas une donnée fiable pour identifier formellement un internaute.....et ta soeur ?

La justice a déjà tranché en ce sens. En 2009, le tribunal de Guingamp avait relaxé au bénéfice du doute un internaute accusé d'avoir hacké un blog consacré aux élections municipales, l'adresse IP relevée lors de l'enquête n'étant pas suffisante pour établir sa culpabilité. Or c'est sur cette seule donnée que l'Hadopi se base pour identifier un internaute n'ayant pas sécurisé son accès à Internet et lui envoyer des courriers d'avertissement.......

«J'ai hâte de voir ce que le ministère de la Culture et de la Communication va pouvoir dire pour expliquer cet état de fait», note le blog Nikopik. «S'il ne s'agissait pas du ministère, l'excuse 'Oui mais ce n'est pas nous, jamais nous ne ferions une chose pareille ' tiendrait-elle s'il s'agissait d'un internaute ou d'une entreprise devant s'expliquer auprès d'Hadopi pour justifier l'absence de sécurisation de son accès Internet ?».

Pour l'heure le ministère de la Culture n'a pas communiqué de réponse officielle......... !!!....et pour cause...!!