Merci clovis, voici un suppélement d'info:
Trojan Winlock : "Virus Gendarmerie" et "Virus Bundespolizei"
Plusieurs internautes ont effet été victimes d’une publicité malicieuse (malvertising), qui a infecté leur ordinateur via un virus quand ils ont visité un site de streaming p!r@t***é.
Et ils ont pu ainsi voir s’afficher une page avec l’en-tête de la Gendarmerie nationale – ou de la police allemande – leur indiquant que leur ordinateur est bloqué car ils se sont livrés à des activités frauduleuses et que leur matériel sera saisi s’ils ne s’acquittent pas dans les trois jours d’une amende de 200 euros, payable via Ukash/Paysafecard – un dispositif utilisé notamment pour les sites de jeux en ligne. S’affichent également l’adresse IP de l’internaute, ainsi que le nom de son fournisseur d’accès ainsi que le lieu de sa connexion.
Pour l’internaute lambda, et la peur du gendarme aidant, on peut aisément imaginer la panique qui doit le saisir à la vue de cet avertissement. Et comme il n’a plus la main sur son ordinateur, il peut être tenté de payer l’amende demandée. La technique est imparable. Ou presque.
Cependant, plusieurs détails révèlent la supercherie, à commencer par les fautes d’orthographe contenues dans le message. Le logo de la gendarmerie, ainsi que celui de la République française, semblent être pris sur… Wikipedia. Et ce ne sont pas ceux qui figurent habituellement sur les documents officiels. Enfin, les gendarmes ne bloquent pas les ordinateurs et ne demandent pas de payer des amendes en ligne : si vous êtes coupables d’une infraction, ils viennent d’abord vous voir et des poursuites peuvent éventuellement être engagées contre vous.
Selon Malekal’s Site, qui a révélé l’ampleur de ce phénomène tout en proposant des moyens pour s’en débarrasser, il s’agit d’un virus appelé « ransomware », qui profite de la non mise à jour de certains logiciels pour contaminer les ordinateurs sur lesquels ils sont installés.
Reste à voir ce que risqueront les auteurs de cette arnaque, si jamais ils sont identifiés. Vraisemblablement, les internautes piégés hésiteront à porter plainte, étant donné que le streaming n’a pas bonne presse et qu’ils peuvent penser qu’il est illégal. Cela dit, la Gendarmerie nationale pourrait les poursuivre, étant donné que ces p!r@t*** ont usurpé ses fonctions.