Frédéric Mitterrand sèche sur la signification de « Hadopi »
(Mise à jour à 11 h 45 : disponible ce 2 août au matin, la vidéo postée sur YouTube a été désactivée au moment de faire paraître cet article. Nous n'en connaissons pas la raison.)
La vie d'un ministre n'est décidément pas de tout repos : entre deux réunions et quelques inaugurations, il faut aussi et surtout passer par les plateaux de télévision. Pire : on peut aussi s'y voir poser des questions pièges. Frédéric Mitterrand, qui a succédé à Christine Albanel à la Culture, y a goûté dans Le Grand Journal, de c@n@l+, le 31 août.
Interrogé sur la signification du terme « Hadopi » (1), la future autorité chargée d'envoyer des messages aux internautes qui téléchargent illégalement, Frédéric Mitterrand se prend les pieds dans le tapis au bout de deux lettres :
VIDEO SUPPRIMEE DE YOUTUBE
En bon homme de télé et néo-serviteur de l'Etat, il s'en sort par une pirouette, bien dans l'esprit « infotainment » de l'émission.
A sa décharge, on dira qu'un ministre ne peut pas connaître tous les acronymes par cœur. Et que le dossier épineux de la lutte contre le pir@t@ge en ligne a, depuis son arrivée rue de Valois, atterri entre les mains de Michèle Alliot-Marie. Situation qui lui épargnera au moins de se heurter, comme Christine Albanel, à de sombres histoires de pare-feu et de suites bureautiques…
(1) Qui signifie, comme tout le monde le sait : Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet.