Netflix fête diaboliquement son lancement ...voir ci dessous...
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Info postée le 17-09-2014 à 13:52
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Le 15 septembre, Reed Hastings, le PDG de Netflix, a invité la crème du PAF à rencontrer des acteurs de séries phares, en compagnie de ses équipes, lors d’une soirée proposée sur les quais de Seine.
Une soirée pour marquer l'arrivée de Netflix en France et en grande pompe.
« Je vous remercie pour votre accueil », déclare le fondateur de Netflix. Quelques mots prononcés devant le fleuron de l’audiovisuel, invité par le milliardaire américain à rencontrer ses équipes, et les acteurs de sa dernière production, Orange is the New Black.
L’arrivée du célèbre opérateur est perçue de façon mitigée.
Clin d’œil, l’événement se déroule au sein d’un établissement tendance au nom évocateur : Le Faust. Celui d’un savant ayant vendu son âme au diable pour pénétrer les secrets de la nature et jouir de tous les plaisirs interdits.......
Allusion aux algorithmes, permettant la suggestion de programmes en SVOD illimitée aux abonnés de Netflix ? De quelle âme s’agirait-il ? Possiblement celle de l’exception culturelle, menacée par ce cheval de Troie US, implanté au Pays-Bas, susceptible de déstabiliser le financement de la création audiovisuelle française.
Pourtant, l’opérateur est courtoisement invité à y participer. Reed Hastings avoue que lorsque Fleur Pellerin lui a expliqué, dimanche, qu’il fallait produire d’autres séries comme Marseille, une seule n’étant pas suffisante, il a répondu qu’il "allait y penser".
Face à l’opérateur aux 50 millions d’abonnés, la ministre dispose de quelques arguments. La législation sur la chronologie des médias est un frein à l’attractivité des offres des SVOD, contraints d’attendre trois ans pour proposer les films sortis en salle, délai qui pourrait passer à deux ans pour les opérateurs finançant la création......
A défaut de s’engager sur un montant, Reed Hastings n’a pas manqué d’inviter les représentants de l’Hadopi, suggérant le spectre du pir@t@ge induit par la frustration.
Fort d’une récente levée de fonds de 400 millions de dollars, Netflix pourrait être incité à produire pour rivaliser avec les opérateurs SVOD déjà implantés en France, tels Vidéofutur, Numéricâble, ou c@n@l Play.
Ironie du sort, l’offre SVOD de c@n@l + comprend notamment House of Cards, production dont Netflix avait cédé les droits d’exploitation sur le marché français !.......... Passé minuit, les invités ont regagné leurs foyers.......... Munis d’un précieux coffret : un an de Netflix offert......!!