Google signe un accord de numérisation avec La Martinière..

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Brève rédigée le 26/08/2011 à 14h00 par Stéphane Caruana
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Alors que les éditions La Martinière étaient en procès avec Google depuis 2006 à propos de la numérisation de certains ouvrages toujours soumis au droit d'auteur, les deux groupes viennent de trouver un accord. Après Hachette, La Martinière est le deuxième éditeur français à s'allier à la firme de Mountain View.

Les éditions La Martinière, qui détiennent notamment Le Seuil et L'Olivier, se sont finalement entendues avec Google. C'est le deuxième nom de l'édition française, après Hachette, à passer un accord avec l'entreprise californienne.

Malgré les sorties trollesques du directeur de Stock, les éditeurs français seraient-ils en train de comprendre qu'Internet et le numérique leur ouvrent des perspectives nouvelles ?

Les éditions La Martinière, engagées dans un combat judiciaire de longue haleine avec Google, ont opté pour une alliance avec le géant américain, à leurs conditions, comme avait pu le faire la bibliothèque municipale de Lyon en 2008.

Ainsi, l'éditeur français utilisera le savoir-faire de Google afin de numériser des ouvrages désormais introuvables mais toujours soumis au droit d'auteur. Ce sont les éditions La Martinière qui désigneront les ouvrages à numériser à la firme de Mountain View et elles seront libres de retirer certains titres lorsqu'elles le désireront. En outre, les ouvrages pourront être commercialisés sur la librairie en ligne de Google Books lorsque ce service sera disponible en France.

Pour Hervé de la Martinière, PDG de la maison d'édition, il s'agit d'enterrer les guerres passées pour aller de l'avant et donner une nouvelle chance à des ouvrages qui avaient disparu de la circulation et que les contraintes économiques du circuit d'édition classique ne permettent pas de rendre à nouveau disponibles.

D'autres accords devraient suivre. En effet, Flammarion, Gallimard et Albin Michel, en procès avec Google, pourraient se laisser séduire par une alliance similaire.

Source : Les Echos