Pourquoi il ne faut pas acheter une tablette tout de suite .

Pourquoi il ne faut pas acheter une tablette tout de suite (sauf si vous êtes super riche)....voyez ci dessous...a+...malaga..
------------------------------------------------------------------------

Il y a 14h 18min dans So_amazing par Diane Saint Réquier
------------------------------------------------------------------------

La génération post-PC a aussi ses petits problèmes. Est-ce le bon moment pour acheter une nouvelle ardoise pour remplacer un iPad déjà vieillissant ? Voici un début de réponse avant de prendre la direction des vacances.

La tablette tactile, c’est le sombre objet du désir geek, un concentré de mobilité et d’ergonomie, de technologie et de design. Tous les technophiles en ont une, ceux qui n’en ont pas en veulent une, et les fabricants se livrent une guerre sans merci. Pour autant, le marché est encore très jeune et assez peu concurrentiel et des failles subsistent dans chacun de ces petits bijoux de hi-tech. Ceux qui s’achètent une tablette aujourd’hui peuvent être quasiment sûrs qu’un modèle bien supérieur sortira dans les mois à venir, rendant la leur obsolète et démocratisant petit à petit des tablettes qui restent pour l’instant chères.

Touch-a Touch-a Touch me !
-----------------------------------
Pour amender cette introduction volontairement "geekocentrée", le désir de s’équiper d’une tablette dans l’année à venir ne fait pas vraiment l’unanimité, ainsi le site Les Numériques, qui avait fait un sondage du 10 mars au 10 avril avec plus de 5000 répondants a obtenu seulement 13.9% de « oui [j’ai l’intention d’acheter une tablette cette année] » contre 59.6% de « non » et 26.5% de « cela dépend des annonces ». Reste que le cabinet GFK, spécialisé dans les statistiques et projections d’achats techniques et divertissement a sorti en juin des chiffres sans appel : 350 000 tablettes vendues en France au premier semestre 2011, des ventes à la hausse contrairement aux ordinateurs de bureau et portables. Cela correspond bien sûr à une évolution des usages, et les tablettes se distinguent par leur mobilité accrue (taille et poids inférieur, même à ceux des minis ordinateurs portables) ainsi que par une utilisation souvent simplifiée à l’extrême rendant leur usage facile et confortable. D’ailleurs un autre institut prévoit que le marché mondial des écrans tactiles, dont font partie tablettes et smartphones au premier rang représentera 23,9 milliards de dollars d’ici 2017, de quoi aiguiser les appétits des fabricants.

L’iPad vs. le reste du monde
-------------------------------------
Jusqu’à présent, la star indétrônée du domaine reste l’iPad d’Apple qui se taille 84% de part de marché en 2010 et devrait conserver 68% en 2011. En dehors d’une renommée déjà importante et d’une base de clientèle composée de fanboys acharnés, la tablette Apple a l’avantage de bénéficier d’un nombre d’applications bien supérieur à ses challengers (plus de 100 000), quoique l’Android Market progresse rapidement.
Mais la concurrence n’a pas tardé à se réveiller et compte bien entamer ce quasi monopole. Ainsi, HP sort fin juin son Touchpad fonctionnant sous WebOS 3.0, avec des fonctionnalités sympathiques (multitasking, « Just Type » , Touch Stone et Touch-To-dringdring –plus d’infos ici ) et d’autres fabricants se lancent aussi dans le haut de gamme, comme Motorola avec sa Xoom fonctionnant sous Android 3.0 HoneyComb et une autonomie rivalisant avec l’Ipad (9/10 heures – plus d’infos ici). Pour les moins fortunés (mais pas pour les smicards, tout de même), plusieurs tablettes sont disponibles pour des prix entre 300 et 500€. La Dell Streak fonctionnant sous Android 2.2 par exemple, mais aussi l’iPad 1 (surtout d’occasion) pourvu que l’on prenne un forfait ou encore Iconia Tab A500, tablette de chez Acer qui tourne sous Android HoneyComb. Autres acteurs sur le marché, Archos, Asus, Toshiba, Samsung et bientôt Amazon et Sony… Au rayon prédiction, Google travaille bien évidemment à une remise à jour de son système pour les ardoises, Honeycomb n’ayant qu’à moitié convaincu. De son côté le leader Apple pourrait sortir de sa hotte un modèle avant Noël, dit iPad HD. La rumeur court en Asie, mais difficile de dire si elle est fondée.

Tout reste à faire
--------------------------
Les malheureux acheteurs de l’iPad 1 n’auront pas tardé à s’en rendre compte : dans le domaine des nouvelles technologies, et surtout dans des marchés à peine éclos, les équipements ne tardent pas à tomber dans l’obsolescence avec l’arrivée de modèles plus performants ou plus complets. Ainsi cette première tablette de chez Apple n’avait pas d’appareil photo intégré, son successeur à palier cette lacune. Autre petit point noir de l’iPad, toujours d’actualité sur la deuxième version : l’impossibilité de lire Flash, qui peut nuire à la lisibilité de certains sites web. Mais Apple n’est pas le seul fabricant à se faire remonter les bretelles puisque chaque ardoise tactile a ses détracteurs et ses failles, que ce soit au niveau de l’autonomie (certaines tablettes ne dépassent pas les 4/5 heures, ce qui limite un peu la mobilité désirée) du nombre d’applications disponibles (sur ce point, Apple reste pour l’instant loin devant avec son App Store aux 15 milliards de téléchargements) ou la qualité de l’écran (résistif ou capacitif, that is the question). Comme l’objet est généralement destiné aux technophages avertis, le design aussi fait l’objet de critiques minutieuses. La présence de la 3G, d’un lecteur de carte ou de ports USB n’est pas non plus systématique, et leur absence peut poser quelques problèmes aux utilisateurs…
En somme s’il ne s’agit pas de mettre un stop aux achats de tablettes, le conseil qui vient à l’esprit en passant en revue toutes les innovations qui sont en cours dans le domaine, c’est « wait and see ». D’ici six mois déjà, des tablettes plus performantes arriveront sur le marché comblant peut-être des attentes insoupçonnées chez les geeks de France et d’ailleurs. Il ne faut pas oublier cependant que le marché de l’informatique se renouvèle trop souvent pour que l’attente d’un autre modèle soit pertinent. C’est le besoin à un l’instant "T" du client qui compte, et doit être le moteur de l’impulsion d’achat. Et sur ce point, les modèles actuels d’ardoises promettent un usage plutôt satisfaisant, à condition de comprendre qu’il ne s’agit pas d’un ordinateur d’appoint. En attendant, avant d’acheter, n’hésitez pas à fouiller sur la toile, de nombreux comparatifs vous aideront dans votre choix avant les vacances d’été !........