La téléphonie mobile se met au vert...

bonjour a tous , La téléphonie mobile se met au vert...voyez ci dessous....a+..malaga..
---------------------------------------------------------------------------
Brève rédigée le 20/12/2010 à 12h15 par Arik Benayoun...
---------------------------------------------------------------------

La téléphonie mobile deviendrait-elle une industrie écolo ? Après le Brésil et le développement d'un réseau Wi-Fi alimenté par des panneaux solaires, le Qatar a choisi la solution de Vodafone pour couvir entièrement sa population en téléphonie mobile...... Avec Alcatel-Lucent, l'opérateur déploiera un réseau constitué d'antennes hybrides alimentées par trois sources d'énergie.

Le Qatar ne perd pas de temps. Aussitôt désigné pays organisateur de la Coupe du Monde de football 2022, l'émirat qui dépensera 100 milliards de dollars pour organiser le tournoi le plus high-tech de l'histoire s'est déjà mis au travail en modernisant son réseau de téléphonie mobile.L'opérateur Vodafone s'est engagé à couvrir l'ensemble de la population à l'aide d'un réseau d'un nouveau genre........ Avec l'équipementier Alcatel-Lucent, il déploiera un réseau constitué de stations de base hybrides alimentées par trois sources d'énergie : éolienne, solaire et fossile.


Ces antennes fonctionnent grâce à un système intelligent qui gère les trois énergies en fonction de la météo mais le fuel ne représente que 10 % de l'énergie utilisée. Développer des antennes hybrides (photo ci-contre) n'est pas nouveau puisque depuis 2006 Alcatel-Lucent a déjà posé près de 400 stations « alternatives » dans le monde mais la réelle innovation vient de l'association du solaire et de l'éolien.

« Le soleil est très prévisible mais il est encore peu efficace; le vent est moins prévisible mais il est plus efficace. » explique Frédéric Wauquiez d'Alcatel-Lucent.

A terme, lorsque le rendement des panneaux solaires sera plus performant, il ne sera plus nécessaire d'installer un générateur dans les pays où le taux d'ensoleillement est de 360 jours par an. Cependant, dans un pays comme le Qatar où le pétrole et le gaz sont abondants, il était difficile de se passer de cette source d'énergie bon marché.

L'équipementier franco-américain a initié ce programme il y a un an. Baptisé « Green touch », il a pour objectif de diviser par 1 000 la consommation énergétique des réseaux. Pour atteindre ce but, il n'y a pas que les stations qui sont concernées mais tous les composants du réseau : routeurs, centres de données et câbles.

Réel souci de participer à lutte contre les émissions de CO2 ou opportunité économique, ce nouveau mode d'alimentation est certainement le meilleur moyen pour déployer des réseaux dans les pays émergents ne disposant pas de ressources énergétiques comme c'est le cas sur le continent africain. Actuellement, des stations fonctionnent déjà sans carburant dans les zones reculées. Selon les estimations de GSM Association, le nombre de stations GSM fonctionnant avec des énergies renouvelable oscille entre 6 000 et 8 000 et devrait décupler d'ici un an. En 2012, 20 % des stations, soit 118 000 ne seront pas alimentées par le réseau électrique mais seront autonomes.

De plus, avec l'explosion des communications numériques, notamment dans les pays émergents pour qui les réseaux sans fil représentent la solution la plus simple à mettre en oeuvre, les dépenses mondiales en électricité pour les stations de base vont passer de 15,8 milliards de dollars en 2007 à 21,9 milliards de dollars en 2013, annonce ABI Research.

Au moment où le gouvernement français cesse ses aides au développement du solaire pour les particuliers, c'est un émirat pétrolier qui montre l'exemple. Finalement, en attribuant l'organisation du mondial de football au Qatar, la FIFA a peut-être donné un coup de pouce à la recherche en matière d'économie d'énergie.