strong s'énerve contre des distributeurs TNTS*AT

Strong s'énerve contre des distributeurs TNTSAT
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Info postée le 07-04-2010 à 01:04
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bonjour a tous, quelle mouche a piqué : strong....qui envoie un message de : menaces ??...ou presque....la saute d humeur de cette firme est bien mal-venue, apres les deboires nombreux et les pannes a répétition de ses appareils...je trouves que les distributeurs ont été bien gentils a leur égard dans ces moments difficiles.....salut....a+...malaga

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Etonnante la lettre envoyée par Strong à un certain nombre de distributeurs qui vendent ses produits TNTSAT.

Strong considère que l'offre faite par ces distributeurs est illicite car le logo employé par certains vendeurs ne serait pas le bon.

Sauf erreur de notre part, seul c@n@l Plus pourrait éventuellement contester le logo utilisé, pas Strong qui peut à la rigueur conseiller l'utilisation d'un autre logo.

Strong indique ensuite que les distributeurs utilisent dans leur communication leur nom sans leur autorisation. Là encore, sauf erreur de notre part, un vendeur a le droit de communiquer sur tous les produits qu'il revend.

Le constructeur-importateur peut à la rigueur interdire l'utilisation du logo, et encore. Il faudrait une distribution exclusive avec contrat spécifique pour qu'il en soit autrement.

Comme Strong passe souvent par des grossistes qui ne proposent pas de contrat pour vendre ses produits, on voit difficilement comment Strong peut interdire l'utilisation de son nom.

Enfin, Strong indique que pour des raisons contractuelles et légales, l'offre TNTSAT ne peut être vendue hors de France Métropolitaine et Corse.

Sauf erreur de notre part, aucun contrat spécifique n'a été signé par quelque revendeur que ce soit qui ont le droit donc de vendre leurs produits là où ils le désirent.

Les seuls contrats ont été signés entre c@n@l+ et Strong. De plus, vendre hors de France n'est pas illégal mais hors contrat (pour Strong)
Pour conclure, il est certain qu'un certain nombre de terminaux TNTSAT sont vendus hors de France. C'est cela ou le pir@t@ge dans les pays où cette pratique n'est pas strictement interdite. Qu'est-ce qui est le mieux ?

Jusqu'à présent, les programmes français étaient reçus hors de métropole en clair via le satellite AB3. Interdire la diffusion de ces programmes est alors limiter le développement de la francophonie. La nature ayant horreur du vide, une autre langue viendra vite prendre le relais. De plus, souvent, dans les pays qui reçoivent ces cha*înes françaises, c'est d'une part garder un contact avec la France, d'autre part avoir accès à une information à peu près libre et laïque.


Jusqu'à présent, on tolérait le débordement de la culture française pour la bonne cause. Il serait dommage que des intérêts purement commerciaux fassent perdre à la francophonie sa place dans le monde.

Depuis que la direction actuelle de c@n@l+ est en place, elle applique strictement les contrats de diffusion de ses abonnements alors qu'étonnement les autres bouquets européens qui étaient stricts ne le sont plus.
Il y a toujours eu un marché "gris" des boµqu€t satellites, c'est à dire de la vente hors territoire. Les anciennes directions de c@n@l+ et tipi avaient compris que cela limitait le risque de pir@t@ge.

La meilleure façon de limiter le pir@t@ge est de tolérer ces abonnements qui sont relativement peu nombreux. Quand ils étaient tolérés par c@n@l+ ou tipi, cela ne représentait pas plus de 5% du nombre total des abonnements. 5% de revenus en plus et pris à personne sinon aux voleurs, n'est-ce pas intéressant ?