malaga
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 |  Sujet: Un journaliste qui sait qu'un crime va etre commis doit..  Mer 7 Avr - 10:23 | |
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- Un journaliste qui sait qu'un crime va se produire doit il intervenir ??...!!
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Info postée le 07-04-2010 à 02:09
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bonjour a tous, voici une question, qui ne mérites aucune hésitation ni restriction : il faut impérativement intervenir , sans cela, le sens moral s en trouverait bafoué, et la vie en < société > intenable......sans conscience.!!!....a+....malaga
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France 2 diffusait ce mardi soir son émission les Infiltrés dont le sujet était la pédophilie.
Les journalistes ont filmé en caméra cachée, sans dire qu'ils étaient journalistes. Ils ont découvert que certaines personnes filmées allaient passer à l'acter et violer des enfants. Les journalistes les ont dénoncé à la police.
Nombreux sont les journalistes qui ont déploré cette dénonciation....???????.
Il faut choisir, être journaliste ou flic. Un journaliste de dénonce pas, même si un crime va se produire....????
On est tombé sur la tête en lisant ces interventions......bien sur...
Il ne faut rien dire ? Laisser briser des vies ? Un journaliste doit tout laisser faire, constater, c'est tout ?
A un moment où l'on accuse l'église de ne pas avoir dénoncé des prêtres pédophiles, on refuse à des journalistes, des hommes, de suivre leur conscience.
On aurait pu comprendre les réticences si les journalistes s'étaient présentés comme tels, ce qui n'est pas le cas.
Et même, un journaliste qui apprend qu'un crime va se produire doit au mieux refuser d'en être complice et il doit refuser les confidences de quelqu'un qui indique qu'il va commettre un crime, un meurtre, un viol, un acte pédophile.
Un journaliste doit protéger ses sources, oui, quand sa source fait appel à lui. Parler à un journaliste ne donne pas le droit de tout faire. On ne doit pas demander à un journaliste de se taire quand on lui dit que l'on va commettre un crime.
Dans le style de la plus pure hypocrisie et même lacheté, on peut lire la réaction de Richard Malka dans Libération.
Cet avocat spécialisé dans le droit de la presse affirme : « on n’a jamais vu un journaliste inquiété pour non-dénonciation ; Faut il avoir peur du juge pour dénoncer un crime qui va être commis ?
Il ne faut pas non plus confondre avec d'autres types d'enquêtes. Quand on fait parler un meurtrier, un hors la loi, pour le comprendre, c'est différent. Le crime a déjà été commis et on essaie de comprendre.
Par exemple, quand des journalistes ont interrogé Mesrine, il n'a pas dit : "je vais tuer telle personne". Il a "simplement" donné ses motivations, dit ce qui l'avait fait arriver là où il était.
C'est différent.
Les journalistes qui affirment qu'ils doivent se taire me font penser à ce film "c'est arrivé près de chez vous" où des journalistes filmaient des meurtriers en train de préparer leur acte, expliquer comment ils font et filmer pendant qu'ils tuent........
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