applications pour iPhone de véritables mouchardes..

Les applications pour iPhone sont de véritables mouchardes...voir ci dessous....a+...malaga..
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Brève rédigée le 10/04/2013 à 10h51 par Arik Benayoun
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Durant un an, la CNIL et l'INRIA ont mené une étude pour analyser les données enregistrées, stockées et diffusées par les smartphones. Les premiers résultats du projet Mobilitics font froid dans le dos. Sur 189 applications testées, près d'un tiers accède à notre donnée de géolocalisation alors que ce n'est pas toujours nécessaire.

Toute notre vie privée se concentre dans nos smartphones (contacts, emails, SMS, identifiant, géolocalisation...) et pourtant ces derniers sont loin d'être des coffres forts. Aujourd'hui, 24 millions de Français possèdent un smartphone et très peu sont au courant de ce qui se passe à l'intérieur de ces terminaux.

Pour percer leurs secrets, la CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés) et l'INRIA ont mené pendant un an une étude sur les données enregistrées, stockées et diffusées par les smartphones. Contrairement aux autres études dirigées dans les pays européens qui consistent souvent à étudier une application en laboratoire, le projet Mobilitics a consisté à développer un outil capable de détecter et d'enregistrer les accès à des données personnelles par des applications ou programmes internes du téléphone (accès à localisation, aux photos, au carnet d'adresses, à des identifiants du téléphone, etc.).

Pour cette première étude, seuls les iPhone ont été testés, Mobilitics sera opérationnel sur les terminaux Android dans les semaines à venir. Concrètement, la CNIL et Inria ont installé cet outil sur 6 iPhones appartenant au laboratoire de la CNIL. Pendant 3 mois, des volontaires de la CNIL ont accepté d'utiliser ces smartphones comme s'ils leur appartenaient.

Au total, ce sont 189 applications qui ont été testées durant un an, 9 Go de données récoltés et 41 000 événements de géolocalisation répertoriés.

Des résultats édifiants
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L'étude révèle que 9 applications sur 10 accèdent à Internet alors que cela ne se justifie pas toujours notamment pour les jeux. Parmi ces applications, un poignée est particulièrement gourmande dépassant largement son besoin de données. En outre, certaines accèdent à des données sans lien direct avec une action de l'utilisateur ou un service offert par l'application. C'est notamment le cas de l'identifiant unique du téléphone (UDID). 87 applications sur les 189 utilisées ont accédé à l'UDID, soit presque 50 % et 33 l'ont transmis en clair, plusieurs fois durant l’expérimentation. A titre d'exemple, l'application d'un quotidien a accédé 1989 fois à l'identifiant unique du téléphone et l'a transmis 614 fois à l'éditeur de l'application. Cette révélation peut nous faire frémir quand on sait qu'à l'instar des ordinateurs les smartphones, y compris les iPhone, peuvent être victimes de failles de sécurité.

Etude CNIL sur les iPhone..
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La géolocalisation « reine des données du smartphone »

Utilisée par un tiers des applications c'est la donnée la plus intensément consommée : près de 41 000 événements de géolocalisation pour 6 personnes en 90 jours, soit une moyenne de 76 événements par volontaire par 24 heures.

Que peut faire la CNIL ?
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Pour l'instant la CNIL ne peut que soumettre des recommandations aux constructeurs et aux développeurs d'applications pour qu'ils respectent mieux la vie privée. D'ores et déjà, Apple a annoncé que les développeurs ne pourront plus accéder à l'identifiant unique et qu'il introduira des identifiants dédiés au ciblage publicitaire. La prochaine phase de l'étude concernera les smartphones tournant sous Android. Elle sera aussi riche d'enseignement car elle permettra de mettre en évidence les différences entre un système fermé (celui d'Apple) et un système ouvert sur la protection des données personnelles.

Source : DegroupNews