CHINE : l empire du cinéma....!!

chine, l empire du cinéma...voir ci dessous...a+...malaga..
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dimanche , le 24-3-2013...
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Étonnamment, c’est dans un des pays où la censure médiatique et artistique est aujourd’hui encore la plus stricte que le cinéma semble avoir trouvé une nouvelle terre promise réservée aux blockbusters.

2012 était sans doute l’année du dragon en Chine, mais ç’aura aussi été celle où elle aura dépassé son ennemi historique japonais dans le marché du cinéma.

Un constat un peu paradoxal puisque la censure gouvernementale est toujours d’actualité mais il est vrai que la production de la région est extrêmement riche, notamment du côté des réalisateurs hongkongais, avec sa figure de proue Wong Kar-wai.

Si l’on ajoute à cela une classe moyenne en pleine explosion et de plus en plus friande de sorties culturelles et une expansion champignonnesque des écrans dans le pays, on obtient donc le marché le plus prometteur pour le septième art comme le prouvent les chiffres du box-office mondial publiés jeudi par la Motion Picture Association of America (MPAA) et la National Association of Theatre Owners (Nato)......

La plus capitaliste des Républiques populaires
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En dépit de la restriction imposée par Pékin qui limite le nombre de films étrangers diffusés dans ses salles obscures chaque année, les ventes de tickets ont augmenté de 36% à 2,7 milliards de dollars sur l’année écoulée ! En 2010 déjà, la région Asie Pacifique enregistrait une croissance de 21% et la Chine représentait 40% de cette hausse. En 2011, la MPAA, constatant à nouveau un très forte poussée de la Chine, dont les recettes augmentent encore de 35%, prédit donc que le pays se hissera bien vite à la place de second marché extérieur aux Etats-Unis, derrière le Japon. Mais la plus capitaliste des Républiques populaires surpasse les pronostics les plus optimistes.

La Grande Muraille culturelle
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Il faut dire qu’entre temps, le quota de films étrangers, mesure protectionniste tancée par l’Organisation mondiale du commerce, a été assoupli en février 2012.

Là où seuls 20 films non-chinois seulement pouvaient être exploités dans le pays chaque année auparavant, la réglementation en autorise désormais 14 de plus, à conditions qu’ils proposent des techniques de projection améliorées, comme la 3D par exemple. D’autre part, un pourcentage plus important est depuis perçu par les pays producteurs de ces longs métrages : 25% contre 13,5 à 17,5% antérieurement. En échange, la Chine entend bien profiter du savoir-faire hollywoodien et encourage donc les productions partenaires avec les studios américains.

L’Empire des blockbusters
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En 2012, ces quelques films étrangers (une infime minorité sur les 303 diffusés), sont tout de même parvenus à capter 51,5% des recettes. L’enjeu économique est donc immense. Et on ne peut que s’interroger sur la diversité des opus que l’on peut alors envoyer faire carrière en Chine.

Il serait logique, puisque seuls 34 films au total peuvent être exploités dans le pays, de n’y envoyer que les blockbusters ayant déjà rencontré le succès dans les salles américaines.

Exit donc les films d’auteur et l’exigence artistique pourtant bien vivante même à La la Land. Les blockbusters régneront sans partage sur l’Empire du Milieu.........oufti....