Le premier ministre évoque officiellement le rapprochement entre le CSA et l’Arcep
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Info postée le 21-08-2012 à 17:57
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Souvent évoqué, le rapprochement entre le CSA et l'Arcep semble être sur le point de se faire. Le premier ministre demande au ministre du redressement productif, à la ministre de la culture et de la communication et à la ministre déléguée chargée des PME, de l’innovation et de l’économie numérique, de lui faire des propositions de rapprochement entre le CSA et l’Arcep.
Pour simplifier, le CSA est l'organiste qui s'occupe de la radio et de la télévision dès lors qu'ils sont diffusés sur des réseaux hertziens, câble ou IP.
L'Arcerp, c'est l'autorité de régulation des communications électroniques et des postes. Il s'occupe de pas mal de choses, dont la régulation d'Internet.
Le problème vient du fait que les médias d'aujourd'hui, et encore plus demain, passent de plus en plus via des réseaux qui échappent à l'influence du CSA.
Le CSA édicte des règles qui ne touchent que les télévisions et radios diffusées "classiquement" via des ondes hertziennes. Par contre, il lui est très difficile d'imposer des règles pour les médias qui sont diffusés autrement.
La télévision connectée est certainement le détonateur qui va faire éclater la séparation CSA-Arcep.
Ce qui passera par l'écran connecté n'aura pas à suivre les règles touchant les médias hertziens français.
Mais la fusion est nécessaire, mais elle n'est pas suffisante. La fusion n'est pas la panacée et il n'est pas certain que l'on trouvera des solutions pour instaurer des barrières afin d'imposer nos règles. Mais on ne pourra rien faire sans fusionner ces deux organismes. On va finalement faire ce que les Américains ont créé avec la FCC ou ce que les Britanniques ont fait avec l'Ofcom.
A noter que Michel Boyon, le président du CSA, a indiqué lors d'un colloque se déroulant en juin 2012 qu'il n'était pas contre une telle fusion et que si elle devait se faire, il fallait l'envisager le plus rapidement possible.
Serge Surpin