La France n'est pas en retard dans le très haut débit..?....voir ci dessous...a+...malaga..
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Brève rédigée le 01/06/2012 à 08h45 par Arik Benayoun
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Jean-Ludovic Silicani, président de l'ARCEP, combat les idées reçues. Contrairement à ce que l'on peut penser, la France n'est pas en retard sur le très haut débit. Toutefois, si elle veut atteindre ses objectifs pour 2025, les efforts financiers à fournir sont énormes.
Bien que les chiffres sur le déploiement de la fibre optique laissent dubitatifs et que les récentes études, notamment celle de l'IDATE, montrent que son déploiement est freiné à cause de notre excellent réseau ADSL, la France n'est pas en retard sur le très haut débit.
Dans un éditorial publié dans la lettre hebdomadaire de l'ARCEP, Jean-Ludovic Silicani, son président, insiste sur cet état de fait avec des chiffres à l'appui. « 6 millions de foyers sont éligibles au très haut débit en France, contre 2 millions en Italie, et moins d’un million en Allemagne et en Espagne. La France est également le premier parmi les grands pays européens pour la part des abonnements (environ deux-tiers) offrant plus de 10Mbps », insiste Jean-Ludovic Silicani.
En outre, il rappelle que « La France est le seul des grands pays d’Europe où le chiffre d’affaires du secteur n’a pas baissé entre 2008 et 2011. Au total, depuis l’ouverture du marché il y a 15 ans, le volume d’activité a augmenté de 110 %, les prix de détail ont baissé de 15 % et le chiffre d’affaires a ainsi augmenté de 85 % en euros courants ».
Le président de l'ARCEP se félicite du cadre réglementaire pour le déploiement de la fibre optique qui n'existe nulle part en Europe et de la coexistence des initiatives publiques et privées. Enfin, il est conscient que l'effort financier à fournir est énorme pour atteindre une couverture de 100 % de la population en 2025. « Pour assurer la poursuite de cette croissance, il faut désormais pouvoir réaliser chaque année environ 6 milliards d’euros d’investissements (estimation convergente de la fédération française des télécoms et de l’ARCEP) dans les nouveaux réseaux fixe et mobile à très haut débit et dans l’optimisation des réseaux existants. »
Enfin, Jean-Ludovic Silicani a trouvé l'argument imparable pour obtenir ces financements. Selon lui, les deux tiers de ces dépenses correspondent à de la main d’œuvre et sont donc susceptibles de créer de l'emploi.
En cas d'accord européen pour une relance de la croissance, le chantier du très haut débit devrait être en tête de liste........!!
Source : DegroupNews