Procès Oracle (Java) : Google dans la nasse !...

Procès Oracle (Java) : Google dans la nasse !....voir l info ci dessous...a+...malaga..
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Il y a 18h 13min dans Web 1,2,3 par Michel Martins
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Le procès intenté par Oracle, propriétaire de Java, à Google pour son système d’exploitation Android, tourne à la tragédie pour le géant de Mountain View. Les documents révélés devant le juge de San Francisco sont accablants.

Pauvre Larry Page ! Le cofondateur de Google, avec Sergey Brin, revenu à la tête de son bébé en avril 2011, en est réduit à feindre l’amnésie ("Je ne me souviens plus") face aux questions insistantes des avocats d’Oracle quant au développement de Android. Larry Page a toujours pensé que Google devait rester proche de son coeur de métier, la recherche en ligne. Au fond,

il n’a jamais vraiment cru au système d’exploitation maison, soit-disant ouvert... Mais aujourd’hui il est obligé de réparer les errements de son successeur-prédécesseur Eric Schmidt.

Rubin savait !
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Le procès qui oppose le géant de Mountain View à Oracle, propriétaire de Sun Microsystems depuis janvier 2010, au sujet des lignes de code Java, arrive en fin de deuxième semaine. Google en est pour l’instant le grand perdant.

Mardi, les avocats de Oracle révélaient devant le juge Alsup du tribunal de San Francisco (Californie) un e-mail qui créa un léger vent de panique. Andy Rubin, le créateur de Android, y fait part dès 2005 (début du développement de Android) à des ingénieurs maison de la neccessité de souscrire une licence auprès de Sun Microsytems : "Je ne vois pas comment vous pouvez utiliser Java sans l’accord de Sun puisque Sun possède la marque et la propriété intellectuelle".

Devant les jurés l’ex de Apple a été contraint de reconnaitre qu’il était conscient de la situation à l’époque des faits, tout en précisant qu’un "partenariat avec Sun Microsystems (fut) son principal objectif". Un objectif jamais réalisé. Dommage car un tel accord aurait coûté tout au plus 50 millions de dollars au moteur de recherche, contre 1 milliard de dollars aujourd’hui s’il perd ce procès...

Page n’a jamais cru à Android, et il avait raison.......

Lundi, en marge de cette action en justice, Google a dû subir une autre mauvaise nouvelle. Après avoir été rejeté à deux reprises, le brevet 5.966.702 d’Oracle relatif à une méthode de pre-processing et de packaging de classes de fichiers pour doper les performances Java a été validé par l’USPTO (US Patent and Trademark Office).

Un coup dur ! Pour l’heure, Oracle n’a pas expressément indiqué si le nouveau brevet serait utilisé à charge, en plus des deux autres, à l’encontre de la firme de Larry Page et Sergey Brin. Pour autant, Florian Mueller, expert dans le domaine des brevets et auteur du blog Foss Patents, est convaincu que cela sera bel et bien le cas. L’étau se resserre donc autour de Android.
Ce système ouvert voulu par Google comme le tremplin du marketing mobile est de plus en plus sous respiration artificielle. Larry Page le sait, et n’a pas hésité à préciser : "Android n’est pas un actif indispensable" ! Evidemment, pour le pdg de Google, il s’agit avant tout de diminuer l’importance d’Android dans son entreprise pour tenter d’atténuer la faute devant le jury.

Cependant, le second effet de cette déclaration n’est pas à prendre à la légère puisque cela montre clairement à quel point Page sait qu’Android n’est pas, et ne sera pas avant longtemps, la machine à cash tant vantée par Eric Schmidt lorsqu’il était aux manettes. Une intuition que des documents révélés, ce mercredi devant le jury, sont venus confirmés.

Fin 2010, le géant de Mountain View espérait encore tirer plus de 35 % de son chiffre d’affaires en dehors de son cœur de métier, grâce à Android, mais aussi Youtube, Google TV et plus récemment Google +. Un voeu pieux. Les analystes estiment désormais que la part du chiffre d’affaires, hors moteur de recherche, se situe au mieux entre 10 et 25 %...

Ce scénario catastrophe pour Google pourrait encore empirer. Dans les jours à venir, le juge californien va devoir se prononcer sur la possibilité de considérer la structure, la séquence et l’organisation de l’API Java comme des éléments distincts susceptibles d’être chacun protégé par le copyright.

Google demande lui que la technologie Java soit considéré comme un tout, avec donc une seule licence à payer. Or, au vu des premiers éléments, il semble que le juge Alsup s’apprête à trancher dans le sens de Oracle. La facture risque donc d’être encore plus salée pour Google, ce qui ne ferait que précipiter la disparition d’Android, tel qu’on le connait sous sa forme actuelle......!