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2012 : La fin des paillettes pour les opérateurs français..?? Vision
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 2012 : La fin des paillettes pour les opérateurs français..??

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malaga
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malaga

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MessageSujet: 2012 : La fin des paillettes pour les opérateurs français..??   2012 : La fin des paillettes pour les opérateurs français..?? Icon_minitimeVen 2 Mar - 15:42

2012 : La fin des paillettes pour les opérateurs français...voyez l info ci dessous....a+...malaga..
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Il y a 17h 31min dans Web 1,2,3 par Emmanuel Torregano
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Bouygues, SFR, Vivendi, c@n@l+, ce n’est plus l’heure des réjouissances avec une série d’annonces sur des plans d’économies et une baisse des dividendes.

Quelque chose ne tourne plus rond dans le grand capitalisme des médias et des opérateurs de téléphonie. C’est le branle-bas de combat. Tous ne parlent plus que d’économies, plus ou moins drastiques. L’heure est à la contraction. Et comme si cela ne suffisait pas, alors que les perspectives s’assombrissent, on découvre que l’avenir n’a pas été préparé, loin de là.

Les signes. D’abord France Télécom qui annonce une baisse des dividendes versés à ses actionnaires. Vivendi qui suit avec la même mauvaise nouvelle.
Puis différents plans d’économies sont annoncés, notamment à c@n@l+ (100 millions d’euros pour 2012), ou encore la suppression de six cent personnes travaillant pour Activision, la filiale jeu vidéo.

Côté Bouygues, ce n’est pas mieux. L’opérateur mobile maison a souffert de l’entrée sur le marché de Free, et TF1 n’en finit pas de voir ses audiences baisser et son chiffre d’affaires stagner - pendant que les marges plongent. Economies ! C’est aussi le leitmotiv qui résonnent dans les couleurs feutrés de Challenger, le siège du groupe Bouygues, pour les mois à venir...

Bouygues Télécom a évoqué un plan d’économies de 300 millions d’euros et la perte de 134 000 abonnés, quand SFR parle de 200 000 évadés. En cause selon eux, l’impact de Free Moble, mais aussi le durcissement du contexte sur la réglementation des opérateurs de télécom.

Over the Top
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A chaque fois, l’arrivée de Free Mobile est donnée pour l’élément déclenchant des pertes pour les opérateurs mobiles. Cela peut paraître surprenant pour des acteurs qui n’ont pas été pris en traitre par la maison Iliad, puisque son fondateur Xavier Niel avait annoncé très en amont, il y a deux ans, son intention de diviser par deux au moins la facture communication des foyers français. Pendant ce temps, il semble que les concurrents aient été aux abonnés absents.

Cela serait sans conséquence véritable si les temps d’économies qui viennent n’annonçaient pas d’autres mauvaises nouvelles. La première concerne la fuite des abonnés vers d’autres acteurs du monde des nouvelles technologies. On l’a souvent évoqué, il est vrai, et c’est aujourd’hui une réalité plus forte encore. Le règne des "over the top" a commencé.

L’opérateur mobile perd de plus en plus le contact avec le client final. Et là encore, l’arrivée de Free, avec une formule tout compris et à un prix très bas, sans subventions sur le coût d’achat du mobile, ne fera qu’accélérer les choses. D’autant que les crédits proposés aux clients pour étaler les versements dans le temps lors de l’achat d’un mobile représentent une part non négligeable des revenus pour l’opérateur Free.


Ensuite, il convient de s’interroger sur le modus vivendi qui a existé entre l’Etat et les opérateurs, surtout Orange, concernant les contenus, et leur préservation. Qu’adviendra-t-il d’une société comme Deezer ? Le rachat par Orange était programmé depuis que ce dernier avait pris 11% du capital. Une participation qui scelle la bonne entente entre les ayant droit, le pouvoir et Orange.

L’opérateur acceptait de rémunérer les ayant droit pour un service, même si dans les faits, les clients ne l’utilisaient pas. Et pour une grande part, c’est bien ce qui se passe. Les deux tiers des abonnés Orange n’utilisent pas ou très peu Deezer, et pourtant l’argent est versé pour chaque abonnement incluant le service de streaming. Comment alors imaginer que cette soulte continue à être versée par Orange, alors qu’il a été annoncé que les dividendes allaient baisser ? C’est impensable.

Et pour convaincre les sceptiques, l’annonce dans Les Echos d’une recherche active d’argent frais par Deezer, environ 100 millions d’euros, sans que Orange ne participe à ce tour de table, va dans ce sens. On peut d’ailleurs imaginer que la question se pose pour d’autres actifs de ce genre, à partir du moment où ils ne contribuent pas positivement au résultat de l’opérateur...

Leviers
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Tout cela ne serait pas si inquiétant, si ces opérateurs, fer de lance d’une industrie bâtie sur l’innovation, en grand partie, avaient su investir dans les technologies de l’avenir et préparaient en "labo" l’expérience de demain pour conquérir de nouveaux clients. Mais là encore, le constat est désespérant. Le temps de l’innovation n’est pas celui des opérateurs.

Sans remuer le couteau dans la plaie, les initiatives dans ce domaine d’Orange ont été couronnées d’insuccès, que ce soit les gadgets sortis des ateliers Orange Vallée, comme d’ailleurs les Box des autres opérateurs. Rien n’est à retenir, ou presque... Et dans le même temps, Apple, Google, Amazon, ou encore Microsoft investissent des dizaines de milliards de dollars pour lutter sur le terrain des brevets, et mener la course à l’innovation.

Pendant ce temps, nos acteurs nationaux pensaient surtout à verser des dividendes, sans effets sur leurs cours de bourse d’ailleurs, d’une monotone mollesse depuis les grandes années de la bulle gonflée par la nouvelle économie. Cela dit, les jérémiades des opérateurs à propos du poids des taxes, et le manque de compétitivité relative au contexte réglementaire français est-il recevable ? Pas plus que dans d’autres pays européens où l’Etat est aussi gourmand.

Dans quelques mois, le constat pourrait être encore plus alarmant. Bien sûr l’Etat voudra jouer un rôle ; mais apporter de lourdes subventions à des opérateurs incapables de s’armer pour les défis à venir nécessite que l’on s’interroge sur les leviers d’une bonne gouvernance économique. Car, la vente de Bouygues Télécom, ou d’un autre opérateur, comme d’un grand réseau de télévision, faute de perspective, pose la question de l’entrée dans le capitalisme français de la IT de fonds puissants, capables de racheter, et aucun n’a le label "made in France"......!!
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