Musique : La crise est finie ..?..

Musique : La crise est finie ..?..voir ci dessous....a+...malaga...
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Il y a 12h 13min dans So_cult’ par Emmanuel Torregano
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Le marché de la musique enregistrée aux États-Unis est passé dans le vert, pour la première fois depuis 2004.......

La grande bascule. Ce moment historique où, à la faveur d’une accélération, les ventes de musique enregistrée repassent dans le positif, est arrivé.

Pas en France, malgré les efforts du gouvernement, mais aux États-Unis, le premier marché mondial. Cela faisait 6 ans que les mauvaises nouvelles succédaient aux rapports désastreux.

Le pir@t@ge était pointé du doigt pour toute explication, mais cela n’est plus d’actualité.

Aujourd’hui, l’univers "digital" est largement implanté au pays de l’oncle Sam, suffisamment donc pour redonner au marché des allures de petite fête.
Les chiffres viennent tout droit de l’institut Nielsen, qui a estimé les ventes des albums et des single en CD, fichier ou même sur plaque de vinyle, old school. Sur l’année 2011 donc, les chiffes "sortie de caisse", les ventes d’albums enregistrent une hausse légère, mais réelle, de 1,3% aux États-Unis : 330,6 millions d’unités en 2011 contre 326,2 millions en 2010.

Mais sur la totalité Nielsen annonce une progression de 7% en volume avec 1,6 milliard de titres écoulés... Pour la première fois, les ventes d’albums en ligne ont dépassé les 50% de la totalité, et devancent maintenant les CD et autres vinyles.

Nielsen indique que 230,2 millions d’albums, ou équivalents, ont été vendus en 2011. En tout et pour tout, la musique "digitale" représente 1,27 milliard d’unités sur l’année, contre 1,17 milliard en 2010, soit une hausse de plus de 8%.

Les majors se partagent évidemment le gâteau. Universal Music est numéro Un avec 29,85% de parts de marché, juste devant Sony qui frôle les 29,2%. Universal Publishing réalise le carton de l’année avec Adèle, qui trône tout en haut des charts, notamment sur le marché de la musique dématérialisée, avec une licence Sony Music pour la distribution aux États-Unis, ceci explique cela...

catalogue..!
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Les raisons de cette progression d’un marché en crise depuis 2004, tiennent en partie à la très bonne santé des ventes dites de "catalogue", autrement dit, les valeurs sûres des maisons de disques. Les majors sauront aussi mettre en avant la coupure de grands services d’échange de fichiers comme Limewire, qui n’est plus depuis la fin de l’année 2010.

Autre explication, la baisse de prix sur les CD, qui sont passés sous les 10$ - leur prix était de plus de 11$ en 2008 - en moyenne, tandis que les ventes en ligne restent au prix fort.
Si l’influence de la chute d’un des leaders du P2P reste sujet à caution sur ces bons chiffes, il semble en revanche que le marché bénéficie surtout des ventes en forte progression des smartphones ou du succès des plateformes de vente en ligne, telles que iTunes, qui écrase toujours la concurrence.

L’arrivée prochaine de Google Music devrait encore accentuer cette influence du "digital" aux US. Le marché se déploie ainsi grâce à une offre simple et facile à utiliser pour les clients, qui petit à petit se convertissent aux nouveaux canaux de vente et de consommation de musique.

L’équipement des consommateurs en appareils offrant un accès à des boutiques en ligne, et capables de jouir simplement de cette musique est le facteur essentiel à ce retour au positif.

L’arrivée de Spotify en cours d’année, ou encore le lancement du service TurnTable, qui a connu un gros succès déjà, pourraient encore accentuer cette croissance du dématérialisé dans les prochains mois.........!!voir ci dessous....a+...malaga...
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Il y a 12h 13min dans So_cult’ par Emmanuel Torregano
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Le marché de la musique enregistrée aux États-Unis est passé dans le vert, pour la première fois depuis 2004.......

La grande bascule. Ce moment historique où, à la faveur d’une accélération, les ventes de musique enregistrée repassent dans le positif, est arrivé.

Pas en France, malgré les efforts du gouvernement, mais aux États-Unis, le premier marché mondial. Cela faisait 6 ans que les mauvaises nouvelles succédaient aux rapports désastreux.

Le pir@t@ge était pointé du doigt pour toute explication, mais cela n’est plus d’actualité.

Aujourd’hui, l’univers "digital" est largement implanté au pays de l’oncle Sam, suffisamment donc pour redonner au marché des allures de petite fête.
Les chiffres viennent tout droit de l’institut Nielsen, qui a estimé les ventes des albums et des single en CD, fichier ou même sur plaque de vinyle, old school. Sur l’année 2011 donc, les chiffes "sortie de caisse", les ventes d’albums enregistrent une hausse légère, mais réelle, de 1,3% aux États-Unis : 330,6 millions d’unités en 2011 contre 326,2 millions en 2010.

Mais sur la totalité Nielsen annonce une progression de 7% en volume avec 1,6 milliard de titres écoulés... Pour la première fois, les ventes d’albums en ligne ont dépassé les 50% de la totalité, et devancent maintenant les CD et autres vinyles.

Nielsen indique que 230,2 millions d’albums, ou équivalents, ont été vendus en 2011. En tout et pour tout, la musique "digitale" représente 1,27 milliard d’unités sur l’année, contre 1,17 milliard en 2010, soit une hausse de plus de 8%.

Les majors se partagent évidemment le gâteau. Universal Music est numéro Un avec 29,85% de parts de marché, juste devant Sony qui frôle les 29,2%. Universal Publishing réalise le carton de l’année avec Adèle, qui trône tout en haut des charts, notamment sur le marché de la musique dématérialisée, avec une licence Sony Music pour la distribution aux États-Unis, ceci explique cela...

catalogue..!
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Les raisons de cette progression d’un marché en crise depuis 2004, tiennent en partie à la très bonne santé des ventes dites de "catalogue", autrement dit, les valeurs sûres des maisons de disques. Les majors sauront aussi mettre en avant la coupure de grands services d’échange de fichiers comme Limewire, qui n’est plus depuis la fin de l’année 2010.

Autre explication, la baisse de prix sur les CD, qui sont passés sous les 10$ - leur prix était de plus de 11$ en 2008 - en moyenne, tandis que les ventes en ligne restent au prix fort.
Si l’influence de la chute d’un des leaders du P2P reste sujet à caution sur ces bons chiffes, il semble en revanche que le marché bénéficie surtout des ventes en forte progression des smartphones ou du succès des plateformes de vente en ligne, telles que iTunes, qui écrase toujours la concurrence.

L’arrivée prochaine de Google Music devrait encore accentuer cette influence du "digital" aux US. Le marché se déploie ainsi grâce à une offre simple et facile à utiliser pour les clients, qui petit à petit se convertissent aux nouveaux canaux de vente et de consommation de musique.

L’équipement des consommateurs en appareils offrant un accès à des boutiques en ligne, et capables de jouir simplement de cette musique est le facteur essentiel à ce retour au positif.

L’arrivée de Spotify en cours d’année, ou encore le lancement du service TurnTable, qui a connu un gros succès déjà, pourraient encore accentuer cette croissance du dématérialisé dans les prochains mois.........!!