Nouvelles technologies : un classement mondial peu reluisant : pour la france..

Nouvelles technologies : un classement mondial peu reluisant pour la France...voir ci dessous....a+...malaga..
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Il y a 20h 58min dans So_amazing par Diane Saint Réquier
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L’étude publiée aujourd’hui par la Business Software Alliance (BSA, groupement d’éditeurs de logiciels) et qui s’attache à classer les pays en fonction de leur compétitivité dans le domaine des nouvelles technologies donne à voir un monde mouvant où aucun monopole n’est acquis mais où la vision sur le long terme est requise. La France pointe à la 21ème place.

Le classement BSA/ The Economist s’appuie sur six critères afin de jauger les politiques numériques des 66 pays en lice, et leur compétitivité : l’environnement juridique, les aides publiques au développement du secteur informatique, la recherche et développement (R&D), l’infrastructure informatique, la conjoncture économique et les ressources humaines. Ce panel des paramètres examinés permet une compréhension globale du secteur et une estimation précise de l’état du développement numérique dans les pays.

Leadership stable
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Cette année, comme tous les ans depuis la création de ce classement, ce sont les Etats-Unis qui occupent la première marche du podium avec une note globale de 80,5 (on note néanmoins un point faible au niveau des ressources humaines), suivis d’assez loin par la Finlande avec 72 points (là aussi, une sévère lacune en termes de ressources humaines). La surprise arrive à la troisième place avec Singapour qui grimpe de six points par rapport à 2009 en s’améliorant dans tous les domaines, mais surtout de manière remarquée du point de vue … des ressources humaines. La Suède, le Royaume-Uni, le Danemark, le Canada, l’Irlande, l’Australie, Israël et les Pays-Bas se disputent ensuite le haut du panier.

La France est loin à la 21ème place, indigne de son statut de puissance économique européenne. Les auteurs de l’étude observent donc que les grandes puissances du monde de l’informatique maintiennent leur position dominante grâce aux bases solides déjà posées, aux investissements massifs dans l’innovation par exemple, car « l’avantage entraîne l’avantage ». D’autre part, ces pays au paysage politique relativement stable bénéficient de vues sur le long terme, impossibles dans d’autres conditions.

Des hauts et des bas
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Mais si ces leaders mondiaux semblent à première vue être les mêmes depuis deux ans, l’étude met tout de même en avant des challengers très sérieux pour affronter ces vieilles puissances. Outre Singapour, qui s’est hissé depuis 2009 de la neuvième à la troisième place, d’autres pays d’Asie ont connu une hausse impressionnante de leur score. Ainsi, la Malaisie a gagné 11 points (la plus grande progression du classement) en investissant plus dans la recherche et le développement, notamment l’activité de dépôt et de protection des brevets.

En Inde aussi, les capitaux placés dans les R&D ont contribué à l’amélioration de la note (+10 points) de pair avec une gestion plus efficace des ressources humaines. En revanche, la croissance explosive de la Chine a subi un coup de frein, puisque le pays ne gagne qu’un point en deux ans, et se trouve à la 38ème place du classement, ce qui, sur 66 pays n’est pas brillant.

Grosse déception pour le Canada et le Royaume-Uni aussi, qui, s’ils restent dans le top 10, ont perdu beaucoup de points, respectivement pour une protection ténue du droit de la propriété intellectuelle et pour un engouement moindre dans les sciences et l’éducation supérieure. On notera que les auteurs de cette enquête, et son commanditaire, The Economist, sont surtout connus pour faire la promotion d’un modèle libéral.

Plusieurs centres de pouvoir
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L’examen de l’ensemble du classement montre que les leaders, s’ils paraissent à première vue bien installés, ne sont pas pour autant immuables, d’autant que les pays émergents les dépassent dans certains domaines. Pour l’un des auteurs de l’étude, « il est très clair [qu’investir] dans les fondamentaux de l’innovation technologique paiera d’énormes dividendes à long terme.

Il est clair aussi qu’aucun pays ne détient le monopole en matière de technologie de l’information. Il y a une formule éprouvée de succès, et chacun est libre de l’utiliser. Nous voyons les économies à croissance rapide des pays en développement investir lourdement dans des choses comme la recherche et le développement et les ressources humaines. Ils ne se focalisent plus, de manière singulière, sur la fourniture de produits et de services low-cost. Pour cette raison, nous nous dirigeons vers un monde avec de nombreux centres de pouvoir dans le domaines des technologies de l’information ».

Cette année, la France affiche la piteuse place numéro 21, en partie pour des critères compréhensibles : les investissements sont à la traîne dans l’hexagone, et les ressources humaines guère mieux selon l’étude.

En revanche, la sévérité de l’indice The Economist/ BSA serait aussi due en partie à leur mécontentement vis à vis de la politique économique du pays en matière de soutien aux entreprises innovantes, aux PME en particulier.......