135 millions d'euros pour Andromède, le cloud à la française

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Brève rédigée le 21/09/2011 à 14h48 par Arik Benayoun
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Le cloud computing est l'avenir du web et la France ne veut pas passer à côté de cette innovation. L'Etat, Thalès, Orange et Dassault Systèmes se sont mis d'accord sur leur participation dans le projet de nuage à la française. Baptisé Andromède, ce projet détenu pour un tiers par L'Etat démarrera le 1er novembre avec une enveloppe du gouvernement de 135 millions d'euros .

Andromède est le nom choisi pour le projet de cloud à la française. Initié en 2009, le programme de services sécurisés dans un espace virtuel destinés aux administrations et aux entreprises verra le jour le 1er novembre.

Avec une participation de 135 millions d'euros provenant du grand emprunt, l'Etat détiendra 33,3 % des parts, Orange et Dassault Systèmes en possèderont 26,7 % avec 60 millions d'euros d'investissement et Thales en possèdera 13,3 % avec 30 millions d'euros de budget.

La nouvelle société devra être totalement indépendante, ce qui l'obligera à choisir des dirigeants et des partenaires industriels en toute transparence. Neuf personnes siègeront au conseil de surveillance dont 2 seront nommés par l'Etat. De plus , les principaux actionnaires s'engagent à conserver leur participation pendant cinq ans.

Conscient de l'enjeu et de la concurrence redoutable des géants de l'informatique qui développent leurs propres systèmes cloud , comme Apple avec iCloud, Microsoft et SkyDrive ou bien encore Google, L'Etat a décidé d'investir massivement. « le risque est réel de laisser à des acteurs non européens l'accès aux données stratégiques des entreprises françaises et européennes et de leur transférer la responsabilité de la sécurité et de la fiabilité de nos systèmes » relate un document remis aux comités d'entreprise.

Andromède sera constitué de fermes de serveurs positionnées en France et dans tout l'Europe afin de garantir un maximum de sécurité pour les données stockées. Toutefois, cet argument sera-t-il suffisant pour concurrencer les offres étrangères ?

Source : Les Echos....