Le tarif social de l'Internet fixe en bonne voie..!

lundi, le 11-7-2011...
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bonjour a tous, Le tarif social de l'Internet fixe en bonne voie....voir ci dessous...a+...malaga..
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L'Autorité de la concurrence a approuvé la création d'un label par le gouvernement. Elle suggère d'autres mesures pour réduire la fracture numérique qui touche notamment les personnes âgées, les ruraux ou les non-diplômés.

Un tarif social pour l'Internet ? Bonne idée, mais il faudrait aller encore plus loin. C'est en substance l'avis qu'a délivré l'Autorité de la concurrence, vendredi, quatre mois après avoir été saisie à titre consultatif par le gouvernement. Les ministres Eric Besson et Frédéric Lefebvre veulent labelliser des offres « sociales » dans l'Internet fixe comme ils l'ont fait avec la téléphonie mobile, en mars. Vendredi, ils ont invité les opérateurs à Bercy le 13 septembre, afin de présenter leurs projets, qui devront être mis en oeuvre d'ici à la fin de l'année. « 21 millions de Français sont abonnés à Internet haut débit. 91 % des chercheurs d'emploi ont aujourd'hui recours à Internet pour leurs démarches. L'exclusion numérique est désormais source d'exclusion tout court. C'est pourquoi le gouvernement va mettre en place dès cet automne un tarif social de l'Internet », ont-ils justifié dans un communiqué commun.

Préserver la concurrence..!!
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Le nombre de bénéficiaires du service universel dans la téléphonie fixe a diminué de 23 % de 2008 à 2010. Les ménages les plus pauvres abandonnent le fixe pour une carte prépayée dans le mobile, coûteuse.

Certains voudraient se connecter, ce qui leur donnerait accès aux appels téléphoniques illimités, mais ils sont pénalisés par l'absence de subvention de ces offres doubles, coûtant une vingtaine d'euros par mois (contre 6,49 euros pour le service universel du téléphone).


La création d'un nouveau tarif social à l'intention de 2 millions de Français (les bénéficiaires du RSA socle) n'est pas facile pour deux raisons. D'abord, la directive paquet télécoms ne prévoit pas de service universel pour l'Internet. Quelques contorsions suffisent toutefois pour parvenir au même résultat : on subventionnera les offres couplées qui ont une composante de téléphonie.

Cette dernière vient en plus de la connexion Internet et la plupart du temps de la télévision (même si l'Autorité recommande de ne labelliser que les offres sans télévision).


Deuxième difficulté : contrairement au marché de la téléphonie mobile, où plusieurs réseaux coexistent, le fixe est dominé par France Télécom qui loue son cuivre à tous les autres. Il faut donc faire des tests pour vérifier que ses prix de gros ne barrent pas la route aux concurrents, souligne l'Autorité de la concurrence. L'Autorité des télécoms (Arcep) s'en chargera en validant les conventions qui seront signées entre l'Etat et les opérateurs.


Les opérateurs alternatifs, quant à eux, pourraient exiger une baisse des prix de gros de l'opérateur historique avant de subventionner l'Internet fixe.

Mais l'Autorité de la concurrence voit plus loin que le tarif social. La fracture numérique n'est pas qu'une histoire de porte-monnaie, souligne-t-elle : les personnes âgées, les ruraux et les DOM-TOM, les non-diplômés en souffrent eux aussi. Aussi recommande-t-elle de favoriser le développement d'espaces publics numériques ainsi que les offres globales à destination des bailleurs sociaux. Les locataires de HLM pourraient ainsi s'équiper à bas prix en ordinateurs et se former à leur utilisation.

solveig godeluck, Les Echos....