TF1 : Au revoir TF1 Vision...!!

samedi , le 2-7-2011...
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bonjour , Au revoir TF1 Vision, la stratégie Vod de la Une dans le brouillard...voyez l info ci dessous....a+...malaga...
----------------------------------------------------------------------------------------- TF1 va faire disparaitre TF1 Vision pour ne faire émerger qu’une marque : MyTF1. La Une vise un modèle de VOD par abonnement, ressemblant étrangement à Netflix.....

L’annonce a été faite à l’ensemble des salariés lors de la dernière convention du groupe TF1 : le service de vidéo à la demande (VOD) TF1 Vision devrait disparaître au profit d’une marque unique MyTF1. Pour le moment, les responsables de la 1ère chaîne se refusent à tout commentaire mais l’annonce officielle devrait intervenir durant l’été.

MyTF1, la TV enrichie de TF1
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MyTF1 est le nom donné au service de rattrapage ou "catch-up TV" disponible sur les offres TV par ADSL d’Orange (Livebox), de Bouygues (Bbox), sur la Freebox et bientôt sur la SFRbox - l’accord est en cours de finalisation. Ce service "donne accès à tout l’univers de TF1, et il permet de revoir une large sélection de programmes gratuitement", est-il dit, et d’accéder à l’offre de VOD : TF1 Vision. De nombreux services complètent cette offre avec "les coulisses des émissions, la météo, des résultats sportifs, des bonus inédits et plus encore... C’est ça la télévision enrichie de TF1". Sur le site web TF1.fr, la catch-up TV porte le nom de TF1 Replay. Ces trois marques TF1 Vision, TF1 Replay et MyTF1 constituent le squelette de eTF1, la filiale 100% internet du groupe, créée en 2000 pour regrouper l’ensemble des activités Web de TF1. eTF1 s’occupe également du site d’informations LCI.fr, du site Wat TV, des sites commerciaux TF1Video et Téléshopping, ainsi que du Web des équipes de football OL, OM, PSG et Toulouse FC.

Tout cela va être regroupé sous une seule marque ombrelle, quitte à abandonner pour l’occasion une bonne partie des activités de VOD. Dans les semaines qui viennent, le groupe dirigé par Nonce Paolini va effacer la marque TF1 Vision, synonyme de vidéo à la demande payante, au profit d’une bannière unique MyTF1, assimilée jusqu’ici à un service de catch-up TV gratuit sur ADSL. La question qui se pose alors est de savoir si ce changement d’étiquette n’annonce pas un changement plus profond de modèle économique pour la vidéo à la demande chez TF1.

Un nouveau modèle économique pour la VoD made in TF1
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Le modèle économique actuel de TF1 Vision est basé sur un catalogue de plus de 3500 titres (films, séries, téléfilms, spectacles...) en HD, en VF ou en VOST, que l’on peut visionner en streaming, ou télécharger temporairement et définitivement. A chaque mode de consommation correspond un prix différent pouvant aller de 1,99 € jusqu’à 14,99 €, pour l’achat d’un fichier à télécharger. La rentabilité du service se fait essentiellement sur la vente à l’unité de vidéos pour lesquelles TF1 a dû verser des droits, souvent imposants. Le service TF1 Vision a d’ailleurs été décliné sur Facebook il y a quelques semaines. A l’heure actuelle, il est difficile de connaître le chiffre d’affaires exact de TF1 Vision, il se situerait légèrement au-dessus de 10 millions d’euros. Par contre, le service MyTF1 a, lui, du mal à trouver sa rentabilité. Les FAI rechignent à payer quoi que ce soit pour intégrer MyTF1 à leur offre TV. On parle de 1 million d’euros à verser pour chacun, soit 4 millions d’euros au total. L’intégration de TF1 Vision, dans une version illimitée, à MyTF1 permettrait de revaloriser le service et ainsi de proposer aux FAI une version payante, avec par exemple une contribution de 1€ pour chaque abonné. Dans la mesure où la France compte plus de 17 millions de clients d’une box ADSL, on perçoit la rationalité du calcul financier : TF1 pourrait gagner 4-5 millions € dans l’opération. Mais reste à savoir si les FAI et leurs clients seront prêts à payer pour un service MyTF1 dans lequel l’offre de films de cinéma récents aura disparu, chronologie des médias oblige. En effet, en France, un film est exploité dans un ordre chronologique fixe : 4 mois après sa sortie en salle sur des supports physiques (DVD, BluRay), puis à compter du 10è mois sur les chaînes à péage type c@n@l+, enfin le film est diffusé sur les chaînes gratuites coproductrices 22 mois après sa sortie en salle. Ce n’est qu’au bout d’une période de 36 mois qu’un film peut être intégré à une offre de VoD par abonnement......!!

Vers un Netflix à la française..?
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Ainsi, en avalant TF1Vision, le service MyTF1 se transformerait en sVoD (Subscription Video On Demand) c’est-à-dire un service de VoD avec abonnement. Quant à la VOD payante à l’acte de TF1, elle pourrait subsister uniquement sur le Web à travers l’application développée sur Facebook et peut-être bientôt sur Google+. Avec l’extension attendue du marché de la TV connectée, le calcul peut s’avérer payant. Ce nouveau positionnement permettrait à la filiale audiovisuelle du groupe Bouygues d’exploiter les droits de diffusion des films jusqu’au bout de la chaîne de valeur à 36 mois mais surtout de se préparer à l’arrivée en Europe du géant américain sVOD Netflix. Ceci pourrait expliquer pourquoi lors du colloque NPA / le Figaro, la semaine dernière, Nonce Paolini semblait ne pas avoir peur de l’arrivée sur le marché de ce concurrent redoutable. Confronté à l’érosion de son audience et de ses recettes publicitaires avec l’arrivée de la TNT, TF1 réagit enfin et accélère la diversification de ses revenus à 360 degrés. L’annonce, hier, de la prise de contrôle de 100% de Métro France par la chaîne en est une preuve supplémentaire.....