Le cinéma français, trou d’air pour lancer l’année..?

Le cinéma français, trou d’air pour lancer l’année.........a la suite de cet article, j ai fait un petit sondage , dans mes connaissances, a propos de l argument selon lequel , les francais se detourneraient des longs metrages !!! .....et bien le sondage a tout faux, car justement les gens se plaignent, du peu de films diffusés aux heures de grande écoute par les chaines, et de l envahissement des séries ( surtout américaines, que l on retrouve sur presque toutes les chaines ) qui profite a la publicité !!....sur mon petit sondage , voici le résultat : 89 personnes interrogées, et 79 qui sont pour les films...!! aux heures de grande écoute ....et 48 , en veulent toute la journée.....
pour terminer, il suffit de voir sur les chaines de la tnt, celles qui passent des films meme anciens ...font de l audience !!!...a+..malaga.....

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Il y a 17h 6min dans So_cult’ par Emmanuel Schwartzenberg
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La fréquentation des salles est en forte baisse sur janvier, les chaînes de télévision diffusent de moins en moins de films, Orange se retire de l’univers des contenus. Eric Garandeau, directeur du CNC, va devoir gérer une période qui paraît moins faste.

Véronique Cayla, ancienne directrice générale du Centre National du Cinéma (CNC), avait coutume de dire que les années paires étaient favorables à la fréquentation et les années impaires à la production. La prophétie semble se vérifier en janvier 2011, puisque la fréquentation des salles est en chute de 24,7% tandis que le nombre de projets en cours de traitement, tant en sélectif qu’en automatique, serait à peu près équivalent. Le record de 206,5 millions d’entrées en salles, obtenu en 2010, aura du mal à être renouvelé cette année. Sauf si un imprévu comme les "Ch’tis" ou "Avatar" devait survenir.
Par ailleurs, et le pronostic de madame Cayla pourrait ne pas se vérifier, il y a peu de chances que l’on produise en 2011 autant de films qu’en 2010, soit 261. Il n’est d’ailleurs pas certain que ce soit souhaitable, car la surabondance de films produits ne garantit pas leur meilleure exposition dans les salles comme sur les télévisions.
TF1, France Télévisions programment de moins en moins de longs métrages à des heures de grande écoute, considérant que le public n’en veut plus. Le risque est grand de voir ces chaînes assujetties à des obligations d’investissement demander que celles-ci soient révisées à la baisse, sinon supprimées, en prétextant qu’elles produisent des œuvres dont elle n’ont plus l’utilité.
Avec une part de marché des films français de 36,3%, contre 46,5% pour les longs métrages américains, et 17,2%, pour les films étrangers (européens et asiatiques), le lobby du cinéma devra faire preuve de toute sa force de conviction pour mettre en avant la force d’attrait du film français.

Période cruciale
La tâche d’Eric Garandeau, nouveau patron du CNC, est à cet égard primordiale pour l’avenir du 7ème art. Celui-ci hérite d’un poste à un moment crucial de l’histoire du Centre pour le cinéma car Orange, l’opérateur téléphonique qui avait investi 24,4 millions dans le 7ème art, se retire du jeu en fusionnant ses chaînes avec celles de c@n@l+, qui en maîtrisera la gestion à terme. A supposer que la filiale cinéma d’Orange, Studio 37, continue d’investir 17 millions d’euros en coproduction, il est peu probable qu’elle puisse aller beaucoup plus loin dans cette politique. L’opérateur, à l’instigation de son ancien pdg Didier Lombard, avait pris l’engagement d’investir 80 millions d’euros dans le cinéma de 2009 à 2011 mais il ne s’était pas engagé au-delà.
Dans ce contexte, et pour contrer le dynamisme international, le bon sens commande au CNC de privilégier les films à moyen et gros budget. En 2010, les films dont le devis était supérieur à 7 millions d’euros ont capté 60% des investissements, avec 12 longs métrages dont le budget était supérieur à 15 millions d’euros. Des chiffres qui correspondent au budget marketing de lancement d’un film américain.
Avec un investissement annuel de 1 439 millions d’euros au profit des films français et de 349 pour les films étrangers, soit un total de 1 788 millions d’euros, le compte de soutien du CNC, même en croissance, doit être géré avec parcimonie. C’est le premier souci d’Eric Garandeau.......