PingPing se développe en Belgique, et son dernier contrat avec Coca-Cola devrait logiquement le faire connaître au grand public francophone. Rappelons le principe: se débarrasser de l’argent liquide. C’est le remplaçant de Proton, dont la mort - courant 2011 - a été annoncée et confirmée. Il est plus simple et plus souple, et ses possibilités sont alléchantes (sur le papier). Soyons clair
PingPing est un système de micropaiement consistant en un porte-monnaie électronique (à charger par virement, par exemple) associé à un numéro mobile. PingPing permet donc d’effectuer des petits paiements (jusqu’à 25 euros) sans devoir sortir sa monnaie ou ses billets, ni sa carte de banque. Ce système est mieux implanté en Flandre (bus De Lijn, parkings) qu’en Wallonie. Les paiements PingPing se font de trois façons :
Via un badge NFC (communication en champ proche) : il s’agit d’un autocollant muni d’une puce électronique que l’on colle au dos du GSM, par exemple (pas obligatoire: votre “code” est contenu dans l’autocollant, pas dans votre téléphone). Pour payer, il suffit de passer le badge à la “caisse”.
Via SMS, envoyé vers un numéro à quatre chiffres. C’est le cas des parkings en Flandre, mais si vous devez de l’argent à un ami “pingping”, vous pourrez charger son compte en déchargeant le votre.
Via le site web d’un commerçant proposant l’option de paiement PingPing.
Avec Coca, ça ira mieux
Après avoir lancé un projet pilote en avril 2009, PingPing et Coca-Cola ont conclu cette semaine un accord de partenariat pour équiper les distributeurs automatiques de boissons en Belgique et au Luxembourg. Cela concerne tout de même 5.000 machines. Coca a préféré l’option de paiement 1, avec un badge NFC, devant lequel vous passerez l’autocollant apposé, par exemple, au dos de votre GSM.
Pingping, le remplaçant de Proton: comment ça marche ?