Présidence d’Arte : Cottet, Albanel et les autres..créatures

bonjour a tous , Présidence d’Arte : Cottet, Albanel et les autres....voir ci dessous ...a+...malaga..
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Il y a 1 jour 14h 37min dans Old fashion media par Emmanuel Schwartzenberg
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L’assemblée générale d’Arte du 27 octobre prochain devait désigner le successeur de Jérôme cl€ à la présidence mais Nicolas Sarkozy n’a pas arrêté son choix. L’Elysée avait un moment songé à Véronique Cayla, puis Jean-Pierre Cottet est devenu favori et on parle désormais de Christine Albanel....!!!!

Les nominations des patrons de l’audiovisuel par le Président de la République ont toutes quelque chose en commun : Un favori est désigné, son nom jeté en pâture publique, et c’est un outsider qui l’emporte. Nicolas Sarkozy peut ainsi apparaître comme le seul décideur... Jean-Luc Hees, arrivé dans ses bagages avec Philippe Val, patron de Charlie Hebdo, a été nommé à la tête de Radio France alors qu’il n’avait jamais dirigé un grand groupe. Rémy Pflimlin est devenu président de France Télévisions en lieu et place d’Alexandre Bompard, président d’Europe 1, qui avait les faveurs de l’Elysée.

Mais il a commis l’erreur de griller la politesse au Président en prévenant le CSA et les responsables du groupe Lagardère - Alain Minc avait cru bon de prévenir Didier Quillot en amont. La succession de Jérôme cl€, président d’Arte, dont le mandat prend fin en mars 2011, présente les mêmes caractéristiques car l’impétrant doit être, en raison des relations franco-allemandes, adoubé par le chef de l’Etat. David Kessler, ancien directeur de France Culture, ancien patron du CNC (Centre National du Cinéma), homme de culture et de consensus, était à deux doigts de décrocher Arte, si Le Monde n’avait pas annoncé sa nomination comme entérinée. Il a suffi de cette annonce intempestive pour décl€ le courroux du Président qui déteste se voir imposer une décision. Il y va du prestige de sa fonction.

L’idée doit venir du Président ??
Désormais, Jean-Pierre Cottet est cité comme favori et cette qualité peut être considérée comme un handicap. L’ancien directeur de France 5 bénéficie du soutien de Claude Guéant, secrétaire général de l’Elysée, et de Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture. Mais sa position n’est pas pour autant sécurisée. Le soutien du numéro deux de l’Elysée n’avait pas été suffisant pour l’imposer à la direction des programmes de France Télévisions, Rémy Pflimlin préférant constituer son équipe. De plus, le locataire de la rue de Valois n’a pas encore obtenu la garantie de rester en place après le remaniement... Enfin, l’idée de le nommer à la tête d’Arte ne vient pas directement du Président. C’est un élément primordial.

Les jeux n’étant pas complètement faits, d’autres noms circulent. Véronique Cayla, tout d’abord, a été pressentie en raison de son aptitude à moderniser les sociétés. La directrice du CNC est parvenue à faire prendre le virage du numérique au cinéma français. Mais celui-ci n’est pas encore achevé et il lui faut encore un an et demi pour qu’il soit bouclé. Interrompre cette mission serait donc préjudiciable aux intérêts du 7ème art. Véronique Cayla restant en place, l’hypothèse qui aurait vu Roch-Olivier Maistre, médiateur du cinéma, ancien directeur de la Comédie Française, lui succèder, devient caduque.

En revanche, le retour de Christine Albanel dans la course devient plausible. L’ancienne ministre de la Culture entretient d’excellents rapports avec Nicolas Sarkozy, mais d’autres plus distants avec Claude Guéant qui ne l’a pas soutenue lorsqu’elle a défendu le projet de réforme de l’AFP. La vice-présidente d’Orange, en charge de la communication et de la stratégie des contenus, possède le profil requis pour prendre en main la chaîne franco-allemande axée sur un certain élitisme. Agrégée de lettres, l’ancienne présidente du musée de Versailles est toujours restée férue de littérature et de musique classique, ce qui en avait fait une candidate idéale pour la Bibliothèque Nationale de France.

Proximité avec le chef de l’Etat ??
Ce dossier comporte un aspect résultant de la nature même d’Arte. La chaîne, totalement indépendante de France Télévisions et de toute autre société publique, joue, qu’elle le veuille ou non, un rôle diplomatique dans les relations avec notre premier voisin. Celui ou celle qui est à sa tête doit donc avoir les meilleures relations possibles avec le chef de l’Etat. C’était le cas de Jérôme cl€ avec François Mitterrand, comme avec Jacques Chirac. Ce doit être celui du prochain président d’Arte. Nicolas Sarkozy doit donc nommer non seulement la personne qui a les compétences pour exercer cette charge mais aussi celle dont il apprécie la fréquentation.