vidéo à la demande, enfumage sur l’offre..!!!

Vidéo à la demande, enfumage sur l’offre..!!!
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bonjour a tous , voici une info , qui demande un peu de reflexion et de recul : la vidéo à la demande réalise un peu plus de 80 millions de chiffre d’affaires en France, sur une offre de film qui dépasse à peine 4800 titres. Pas de quoi pavoiser, mais bien une situation inquiétante alors que le pi*ratage reste de loin, la solution aujourd’hui la plus satisfaisante, pour les amateurs comme pour les diffuseurs....alors quid de la suite.???....a voir , ci-dessous.....a+...malaga

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Nul besoin d’une fumée de volcan crasseuse pour clouer au sol l’offre de vidéo à la demande en France.
Nombre de films disponibles ridiculement bas, faiblesse de la promotion des offres et indigence des plateformes, les points noirs ne manquent pas, et chacun suffit à conforter le manque d’enthousiasme des éditeurs.

Curieusement les producteurs et éditeurs français sont plus sur la défensive que les américains...

A bien des égards, la situation de la VOD en France ressemble trait pour trait à celle de la musique, il y a 5 ans, lorsque le raz-de-marée était là, mais que les producteurs s’entêtaient à ne rien voir...

Le centre national du cinéma (CNC) a tiré un bilan également plutôt mitigé de l’offre de la vidéo à la demande pour l’année 2009.

Réuni le 15 avril dernier, l’observatoire de la VOD a constaté qu’en décembre 2009, l’offre globale de films de cinéma était de 4857 !

« En un an, cette offre s’est étoffée de 748 films supplémentaires soit une progression de 18,2 %», souligne le CNC. Autant dire que si effort il y a de la part des éditeurs ou des plateformes, il est à peine perceptible.

Sur les quelque 700 films de plus, « le nombre de films français augmente de 23,7 % et le nombre de films américains de 7,9 %». Avec une offre aussi peu imposante, qui fait très pâle figure face à ce qu’on peut dénicher sans trop se fouler sur le P2P, le chiffre d’affaire réalisé tient presque du miracle...

Selon le baromètre NPA GFK - qui n’intègre pas iTunes -, la vidéo à la demande en France a représenté 82,4 millions d’euros, soit une progression 57,7% d’une année sur l’autre. Ce qui pourrait être un motif de satisfaction, s’il ne s’agissait de chiffres réellement très faibles, quasi anecdotiques dans un marché du cinéma qui se chiffre en milliards.

Des films aussi importants que le Seigneur des Anneaux par exemple, ne sont toujours pas disponibles...



Longue traine de la vidéo
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A titre de comparaison, la production française propose chaque année près de 220 films nouveaux, et ce chiffre est inférieur au nombre de productions américaines sur nos écrans sur la même période. Autant dire que le nombre de films supplémentaires cette année en VOD correspond très largement à un apport exclusif de nouveautés.

Autrement dit des films que l’on a déjà vu quelques semaines avant de les regarder sur un écran de t€l€vision, ou de PC. A ce petit jeu d’ailleurs, c’est toujours et encore la t€l€vision qui tire la couverture à elle.

Et cela malgré la mauvaise volonté évidente des diffuseurs, qui préfèrent à l’instar de c@n@l+ ou Orange privilégier le marché de la t€l€vision payante, quitte à étouffer la VOD dans l’œuf.

Ainsi, le segment de l’IPTV, comme le dit le CNC, soit les offres de VOD accessibles depuis un poste de t€l€vision pèsent pour 91,3% - et « la location représente 98,3 % des recettes de la VàD ».


Ajoutons à cela la chronologie des médias, qui aujourd’hui oblige les plateformes à cesser de proposer un film cinq mois après son arrivée sur la fenêtre VOD, pour laisser le champ libre à la t€l€vision...

On aura alors un cocktail peu reluisant et, si peu efficace de la VOD en France - il faut savoir que 80% des recettes sont engrangées lors du premier mois d’exploitation en VOD. Et les sondages de notoriété proposés par CNC/Harris Interactive sur les usages de la VOD n’y font rien. « la notoriété de la VàD continue de croître de manière régulière. En décembre 2009, près de 81 % des internautes ont déjà entendu parler de la VàD, contre 70 % en décembre 2007 », remarque le CNC, sans que l’on sache vraiment s’il vaut mieux en rire...


A quoi servirait en effet une offre de cinéma et de vidéo sur les réseaux qui ne prennent pas en compte la demande des consommateurs ?

Les consommateurs veulent évidemment des films récents, mais ils veulent aussi, surtout les amoureux du septième art, un fond de catalogue conséquent, sinon, ils iront se fournir sur les réseaux pi*rates.

La VOD c’est avant tout le choix, comme on le voit en musique. Le principe de la longue traine, même partielle, mérite qu’on lui donne sa chance aussi sur le marché de la vidéo.

Ce qui est impossible aujourd’hui. Si les éditeurs ne font pas forcément preuve d’un grand enthousiasme, ils ne se pressent pas pour proposer leurs actifs sur la VOD, prétextant le prix - environ 4000 euros - de mise à disposition d’un film, les plateformes ont elles aussi leur part de responsabilité.

Ainsi, certaines n’hésitent pas à opposer aux éditeurs les prix du stockage !nformat!que pour refuser des films, surtout ceux issus des catalogues.

Bref, puisque le marché est malingre, tous les prétextes sont bons pour freiner.....................

electron libre....